« I see dead people… »
Il parait que l’intuition est un sens à la mode. A tel point que les ¾ des recruteurs privilégieraient cette capacité avant la réflexion. Bien, ça c’est ce qu’a dit le JT hier soir. Immédiatement, tu te demandes comment on définit cette notion.
Premier cas ; on te colle un ex super flic devant des vidéos de gens qui sourient et il doit dire en 3 secondes si, d’après lui, le sourire qu’on lui montre est naturel ou forcé. Moi, j’appelle ça de l’analyse, mais bon.
Deuxième cas ; on t’envoie au cœur d’un cours de coaching pour développer ce sens. Tu te dis « Chouette ! », tu crois qu’on va t’apprendre des trucs. Et l’exercice tout bidon qui est proposé, c’est de deviner, sans le moindre indice, quelle peut être la photo qui est planquée dans une enveloppe sur la table. Là, si on ne frise pas le délire ésotérique…
Troisième cas ; je m’en mêle et je commence à hurler sur la télé que d’après mon humble personne, l’intuition est stimulée par divers facteurs, selon les situations et qu’il ne s’agit en aucun cas d’analyse ou de devinette.
Quatrième cas ; enfin une personne compétente se pointe pour dire qu’il n’y a aujourd’hui aucune étude permettant de quantifier/maitriser/définir scientifiquement le sens de l’intuition.
Ce qui me mène directement à la conclusion parallèle que les employeurs, à l’image du monde professionnel tout entier, perdent bien du temps à se tripoter sur des concepts dont on se contrefout plutôt que de régler les problèmes ô combien nombreux qu'il peut y avoir au sein de leurs équipes.
Il parait que l’intuition est un sens à la mode. A tel point que les ¾ des recruteurs privilégieraient cette capacité avant la réflexion. Bien, ça c’est ce qu’a dit le JT hier soir. Immédiatement, tu te demandes comment on définit cette notion.
Premier cas ; on te colle un ex super flic devant des vidéos de gens qui sourient et il doit dire en 3 secondes si, d’après lui, le sourire qu’on lui montre est naturel ou forcé. Moi, j’appelle ça de l’analyse, mais bon.
Deuxième cas ; on t’envoie au cœur d’un cours de coaching pour développer ce sens. Tu te dis « Chouette ! », tu crois qu’on va t’apprendre des trucs. Et l’exercice tout bidon qui est proposé, c’est de deviner, sans le moindre indice, quelle peut être la photo qui est planquée dans une enveloppe sur la table. Là, si on ne frise pas le délire ésotérique…
Troisième cas ; je m’en mêle et je commence à hurler sur la télé que d’après mon humble personne, l’intuition est stimulée par divers facteurs, selon les situations et qu’il ne s’agit en aucun cas d’analyse ou de devinette.
Quatrième cas ; enfin une personne compétente se pointe pour dire qu’il n’y a aujourd’hui aucune étude permettant de quantifier/maitriser/définir scientifiquement le sens de l’intuition.
Ce qui me mène directement à la conclusion parallèle que les employeurs, à l’image du monde professionnel tout entier, perdent bien du temps à se tripoter sur des concepts dont on se contrefout plutôt que de régler les problèmes ô combien nombreux qu'il peut y avoir au sein de leurs équipes.