StupidWatch.
J’aimerais beaucoup savoir de quel genre de compétences disposent les deux espèces d’infects cloportes qui viennent de présenter pour la première fois, à visage découvert (non sans dévoiler leur ineffable physique), le site « Copwatch », pour en définir le bienfondé.
Ils sont une poignée de glands à avoir décidé, il a deux ans, que tous les flics de France devaient être fichés sur un site internet. Ils font figurer leur photo, leur nom et même leur adresse quand c’est possible. Et ils justifient cet abject voyeurisme en les termes suivants : « C’est pour lutter contre les violences policières ».
Ah ouais, basiquement, avoir sa tronche sur un site empêche d’être violent. Bon, et plus sérieusement ? Ca permet d’identifier, plus ou moins bien, un flic qui a mis un coup de casque à un passant pendant une manifestation agitée ? Très franchement, et eu égard à l’ambiance électrique qui se tend un peu plus chaque année, ce n’est pas le genre de provocation qui va rendre zen un agent de police. Ou un être humain, plus simplement.
Attention, je ne suis pas en train de nier le fait que des policiers puissent parfois être à l’origine de débordements et de violences gratuites. Mais ce n’est pas une solution face à ce problème. Et s’il arrive quelque chose à l’un de ces agents à cause des informations diffusées sur le site ? Réponse transcendante : « Ca sera à chacun d’assumer ». Mais d’assumer quoi ? Qu’une bande de crétins alpestres, qui prônent certainement le respect de l’individu, la notion de liberté et qui se croient au dessus des lois se permette de divulguer des informations sur la vie privée d’une catégorie sensible d’individus ?
Autant qu’il ne faille pas stigmatiser une personne qui se promène avec une barbe d’un demi mètre et une djellaba par dessus son jogging, il est sombrement idiot de considérer que tout être avec un uniforme symbolisant l’ordre est d’une violente cruauté et doit être fiché.
J’aimerais beaucoup savoir de quel genre de compétences disposent les deux espèces d’infects cloportes qui viennent de présenter pour la première fois, à visage découvert (non sans dévoiler leur ineffable physique), le site « Copwatch », pour en définir le bienfondé.
Ils sont une poignée de glands à avoir décidé, il a deux ans, que tous les flics de France devaient être fichés sur un site internet. Ils font figurer leur photo, leur nom et même leur adresse quand c’est possible. Et ils justifient cet abject voyeurisme en les termes suivants : « C’est pour lutter contre les violences policières ».
Ah ouais, basiquement, avoir sa tronche sur un site empêche d’être violent. Bon, et plus sérieusement ? Ca permet d’identifier, plus ou moins bien, un flic qui a mis un coup de casque à un passant pendant une manifestation agitée ? Très franchement, et eu égard à l’ambiance électrique qui se tend un peu plus chaque année, ce n’est pas le genre de provocation qui va rendre zen un agent de police. Ou un être humain, plus simplement.
Attention, je ne suis pas en train de nier le fait que des policiers puissent parfois être à l’origine de débordements et de violences gratuites. Mais ce n’est pas une solution face à ce problème. Et s’il arrive quelque chose à l’un de ces agents à cause des informations diffusées sur le site ? Réponse transcendante : « Ca sera à chacun d’assumer ». Mais d’assumer quoi ? Qu’une bande de crétins alpestres, qui prônent certainement le respect de l’individu, la notion de liberté et qui se croient au dessus des lois se permette de divulguer des informations sur la vie privée d’une catégorie sensible d’individus ?
Autant qu’il ne faille pas stigmatiser une personne qui se promène avec une barbe d’un demi mètre et une djellaba par dessus son jogging, il est sombrement idiot de considérer que tout être avec un uniforme symbolisant l’ordre est d’une violente cruauté et doit être fiché.
Bref, c’est de la merde.